Vamp University
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Take it all away {Satis & Calvin}

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Satis J. Baldwin
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MessageSujet: Take it all away {Satis & Calvin} Take it all away {Satis & Calvin} Icon_minitimeDim 14 Nov - 16:23


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Calvin & Satis



    Voilà près d’une heure que le dortoir des Nights semblait vide et silencieux. Et quoi de plus normal un samedi soir ? Les Vampires avaient beau être Immortels, l’ennui les affectait plus que les humains, si bien que dès le week-end arrivé, les Vampires avaient peu coutume de rester à l’Internat de Linston. Pourtant, l’un d’entre aux avait transgressé la règle. Une jeune femme, nonchalamment assise dans son fauteuil Louis XIV, ses prunelles anormalement dilatées perdue dans ce qui semblait être la vastitude de son fort intérieur, complètement insensible à son entourage. Sa main à la peau d’ivoire serrait presque inconsciemment ce verre de cristal toujours rempli de cette liqueur intensément rouge et odorante dont-elle ne se lasserait jamais. La pièce étant plongée dans la pénombre, des yeux humains n’auraient pas remarqué la grâce de sa fine silhouette, éclairée par les faibles lumières de la ville de Manhattan, en contrebas des immenses baies-vitrées. Cette silhouette qui se détachait sur les murs, dans un magnifique assortiment d’ombres chinoises, n’avait plus rien d’enfantine tout comme la jeune femme à la chevelure corbeau qui l’arborait. Son regard aux prunelles claires, pourtant inexpressif, trahissait son âge réel, huit-cent-vingt-cinq ans. Un âge assez intéressant comparé aux autres Vampires qu’étaient ses congénères, et, à la fois si insignifiant devant les millénaires qu’avaient traversé ses ‘Maîtres’. Elle avait toujours détesté ce mot. Comme si sa vie ne dépendait que celle de ces Fondateurs, comme si elle n’était née que pour les servir, comme si elle était obligée de se lier à l’être abominable qu’était Calvin Johnson, ce Vampire qui l’avait manipulé pour arriver à ses fins. Car jamais de son plein gré, l’ancienne tyran de la ville de Londres, aurait tout quitté pour suivre ce Vampire et se mettre à son service. Jamais, au grand jamais l’ancienne Satis Baldwin, celle qui à l’époque, était connue jusqu’à Istanbul et si crainte des Fondateurs ne se serait abaisser à servir les quatre tyrans. Elle avait son royaume, à Londres, régentait ce qu’il lui plaisait, faisant couler de véritable bain de sang, à l’époque ou l’on croyait Jack l’Eventreur le coupable. Pourquoi avait-il fallut qu’elle tombe dans ce satané piège, et qu’elle jure fidélité à Calvin en gage de remerciements ? Elle avait perdu bien plus que sa liberté, ce jour là. C’est sa fierté, son amour propre qu’elle avait jeté aux orties, les laissant se piquer aux plantes corrosives sans l’ombre d’un regret. Qu’avait-elle fait au Seigneur dans sa vie d’humaine, pour que sa beauté soit si fulgurante, qu’elle avait malgré elle séduit le Fondateur, et avait courut elle-même à sa perte ? Comment au nom de sa servitude, avait-elle pu le laisser la toucher, la mettre si facilement dans son lit ? Croyait-il sincèrement qu’elle était ‘sa’ chose, qu’elle se laisserait faire éternellement jusqu’à ce qu’il se lasse enfin d’elle ?

    Esquisse de ses lèvres rouges à cette idée. Satis posa son verre, tout en se levant, rassembla ses affaires dans son sac et réajusta son adorable manteau de saison. Elle avait été chargée par les Fondateurs de retrouver les assassins de Maddalyn Standford et Drake Lansburry, mais, les meurtriers semblaient continuellement se dissoudre dans l’air, à croire qu’ils n’étaient que fumée. Cependant, Satis étant la garde attitrée de Calvin depuis qu’ils avaient passé leur pacte il y a bien des siècles de cela, elle avait été chargée de mener une enquête personnelle sur les élèves Nights comme Days qui parcourraient les couloirs de Linston. Dossier en main, c’est dans une chambre d’hôtel réservée pour l’occasion par le Fondateurs qu’elle devait le rejoindre, arborant une mine exaspérée devant le choix du lieu de rendez-vous. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle n’avait pas mit de jupe de trop courte ni de décolleté trop plongeant, une tenue simple mais qui l’a mettait, comme à son habitude, en valeur. C’est en soupirant qu’elle entra dans la chambre avec la clé donnée par la secrétaire de réception, et qu’elle déposa les dossiers demandés sur le chevalet. La chambre semblait vide, pourtant tous ses sens lui indiquaient le contraire. Ses hauts talons claquant sur le paquet, elle retira son manteau, et avança jusqu’à la fenêtre qui donnait sur Central Park. Une chose est sûre, Calvin avait toujours eu bon goût.

      « Avec tout le respect que je te dois Calvin, tu n’as trouvé personne d’autre pour satisfaire tes gamineries de bas-étage ? J’ai passé l’âge de jouer à cache-cache. »


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Calvin A. Johnson
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MessageSujet: Re: Take it all away {Satis & Calvin} Take it all away {Satis & Calvin} Icon_minitimeDim 14 Nov - 17:35


    Réserver une chambre d'hôtel spécialement pour en faire le quartier général des Fondateurs, une idée de Calvin. Bien évidement, qui d'autre ? Devon ? Non, ils les auraient encore bien fait parcourir les égouts pour être certain que personne ne les trouve … Alors que la banalité est tellement moins visible. C'est vrai, Calvin a l'habitude de venir dans cette chambre, avec n'importe qui, alors pourquoi est-ce que quelqu'un se douterait de quelque chose ?
    Un samedi soir encore ennuyant, Lilly n'étant pas rentrée de la journée, il sait qu'elle ne rentrera pas ce soir, il le sent et il a raison. C'est pourquoi il a demandé à Satis de le rejoindre pour travailler. C'est cela oui …
    Après avoir passé la journée en ville à tourner autour des Humains il a fini par en trouver une à son goût et évidement, Monsieur ne se faisant jamais prier, elle l'a facilement suivi quand elle a reconnu son accent français qu'il prend si facilement. A croire que les New-yorkaises vénèrent les français comme des Dieux et qu'elles seraient capable de vendre leur âme au Diable, piètre ironie, pour en avoir un dans leur lit. Calvin joue avec ça comme il joue avec n'importe quoi et n'importe qui. A la tombée de la nuit il en a abordé une, une blonde, peut-être celle de la soirée de poker, il ne sait plus, en vérité il ne l'a pas beaucoup regardé parce que ses yeux étaient d'un rouge vif et malgré ses lunettes de soleil il avait peur qu'elle voit la couleur inhabituelle pour cette race si fragile. Elle l'a suivi sans aucune difficulté et il a trouvé cela lassant, à force ça ne l'amuse même plus, puis il l'a mordu, en enlevant ses lunettes, évidement, il n'allait tout le même pas les tâcher ! Elle a crié, idiote d'Humaine, mais il a mis sa main froide sur ses lèvres chaudes et elle a cessé d'émettre le moindre bruit. Thank God !
    Le liquide était alors entré dans sa bouche et il lui semble qu'il n'avait jamais vidé un corps de tout son sang en si peu de temps ! Cette fois il c'était vraiment assoiffé … Combien de fois en 2306 ans est-ce qu'il avait eu les yeux de cette couleur vive qu'il déteste ? Sûrement moins de dix fois parce qu'au début, même si il n'avait pas soif il mordait n'importe quel Humain, puis il avait appris à ce contrôler et était parvenu à trouver sa limite. Cette fois il l'avait dépassé …

    Bref, après avoir pris un bon repas, il avait donc demandé à Satis de la rejoindre, déjà deux morts … Puis il était allé directement dans la chambre. La femme à la réception lui avait donné sa clé avec un joli sourire puis il était monté. En arrivant dans la chambre, la première chose qu'il avait fait avait été de prendre une douche, l'eau était froide mais il ne l'avait même pas senti, c'est en éteignant l'eau qu'il c'était rendu compte que le thermostat était sur 16 degrés. Il était entré dans un peignoir en éponge gris plutôt clair et avait avancé jusqu'à la grande fenêtre donnant sur un Central Park illuminé et magnifique. Il était bien resté un quart d'heure devant la fenêtre, il avait vu Satis arriver, puis était retourné à la salle de bain pour s'habiller : un pantalon noir en velours près du corps, une chemise blanche sous un pull gris avec un léger col en V. Quand il avait entendu les pas de Satis dans le couloir, puis la clé tourner dans la serrure il avait tout éteint et était resté dans le salle de bain, appuyé contre la porte mais de manière à ce qu'elle ne le voit pas même en avançant dans la chambre, la salle de bain était à côté de la porte, son mur faisant un petit couloir avant de pénétrer réellement dans la pièce elle-même. Elle était entrée, avait retiré son manteau et quand il avait vu la manière dont elle était habillée, il avait souri : comme si il allait la violer … Enfin, elle avait posé le dossier sur le chevalet puis était partie à la place-même où il était cinq minutes plus tôt. Il la regardait quand il entendit sa voix emplir la pièce silencieuse :


    « Avec tout le respect que je te dois Calvin, tu n’as trouvé personne d’autre pour satisfaire tes gamineries de bas-étage ? J’ai passé l’âge de jouer à cache-cache. »


    Avant de sortir de l'hombre dans laquelle il était dissimulé il répondit sur un ton amusé :

    « J'ai cherché, mais mes gamineries n'énervent personne autant que toi, Satis. »

    Il sort de la salle de bain et avance vers le chevalet, ouvre le dossier, jette un furtif regard et remarque que tout y est : les actes de naissances et de décès, les rapports du médecin légiste des deux races, des photos des scènes de crime et des cadavres … Il referme le dossier soigneusement puis avance un peu vers Satis qui lui tourne toujours le dos. Il reste à un mètre derrière elle, sans bouger, les mains croisées dans son dos et les jambes droites.

    « Vous êtes très professionnelle ma chère. Même dans la tenue … Je te rassure, je ne compte pas jouer ce soir, après si toi tu en as envie, je ne te décevrai pas … Mais je pense que nous avons une affaire assez importante à régler. Tu ne crois pas ? »

    Il avance d'un pas et lève sa main droite qu'il vient poser sur la fenêtre, de manière à coincer Satis mais que d'un côté, laissant son bras gauche dans son dos. Sa tête au niveau de celle de l'Anglaise, sa bouche près de son oreille, il ne dit rien et fixe Central Park plongé dans la nuit en ce samedi soir.


Dernière édition par Calvin A. Johnson le Dim 28 Nov - 21:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Take it all away {Satis & Calvin} Take it all away {Satis & Calvin} Icon_minitimeDim 28 Nov - 14:59



    Ses paupières s’obstinaient à rechercher un semblant d’obscurité, ne pratiquant plus l’effort de s’ouvrir depuis qu’elle s’était postée devant la fenêtre. Rester plongée dans les ténèbres, s’y fondre pour finalement disparaitre. Rester là jusqu’à ne plus sentir la chaleur écœurante de cette chambre d’hôtel qui lui donnait une féroce nausée, et la furieuse envie de quitter les lieus sans se préoccuper du Vampire. Parvenir enfin à ne plus trembler, à quitter cette prison de poupée de chiffon malmenée par ses propres tourments. Rester là pour ne plus entendre Ses plaisanteries puériles qui avaient le don de la mettre hors d’elle, pour ne plus se remémorer les sévices que le Fondateur lui avaient infligés. Car Satis avait beau faire la fière, relever le menton de manière arrogante devant son Maître, elle considérait ces nuits passés à ses côtés comme un plaisir de Calvin à l’humilier d’avantage, pour qu’elle puisse alors observer toute l’ampleur de sa décrépitude, elle qui autrefois faisait couler le sang de Londres et qui à présent se voyait la catin attitrée du Tyran. Elle se raccrochait alors à sa misérable existence comme à un rail de cocaïne, se persuadant que ce serait la dernière fois. Une blessure de plus et elle cesserait de lutter, une blessure de plus et… Même elle n’y croyait pas, incapable de se résigner à quitter cet Enfer lisse pour en rejoindre un autre. L’immortalité, dans tous les cas, s’offrait à elle, où qu’elle soit. Océan avare d’encre noire dans lequel elle était condamnée à se noyer indéfiniment, agrippant vainement des bouées percées.

      « J'ai cherché, mais mes gamineries n'énervent personne autant que toi, Satis. »


    Elle sentit la présence du Fondateur dans son dos, mais ne se retourna pas vers lui pour le saluer dignement, comme elle l’aurait fait il y a de cela cinq siècles lorsqu’il avait réussit à apprivoiser sa soif inassouvie d’hémoglobine et qu’elle le vénérait alors presque comme une idole de ces temps anciens. Cependant, cette fascination qu’elle avait alors eut pour Calvin avait bien changé. Aujourd’hui, quasiment réduite au statu d’esclave, la Gardienne avait soif de liberté, ne supportant plus d’être l’instrument du Fondateur et encore moins le jouet de ses nuits de solitudes, quand il était incapable de garder Lilly pour lui. Vulgaire poupée de porcelaine qui prenait alors l’habitude de certaines libertés qu’elle ne se serait jamais permise autrefois, comme rechigner devant les taches que lui demandait d’effectuer Calvin, ou de se plaindre sans cesse de son comportement puéril, tout cela avec son tact légendaire. Un sourire de ses lèvres rouges carmin éclaira quelques instants son visage à la beauté froide et sanglante se reflétant dans la baie vitrée immaculée du bâtiment, alors qu’elle ouvrait finalement ses paupières sur deux prunelles claires et luisantes.

      « Dans ce cas change de victime, je crains que tu n’apprécies pas ma compagnie lorsque je deviendrais vexante, cher Maître. »


    Répartie redoutable qu’elle n’avait pas perdu en cinq siècles de services envers les Quatre. Au contraire, collaborer avec les autres congénères de son espèce sans traitement de faveur l’avait presque irrémédiablement forcé à développer de ce trait cassant de sa personnalité. Satis aimait la solitude, autant qu’elle aimait la présence d’amants furtifs dans les draps de son lit. Elle ne tolérait la présence des autres que lorsqu’elle le désirait. Aussi se devait-être d’être cassante et catégorique lorsqu’on cherchait à la connaître, ou qu’on l’a suivait d’un peu trop près.

      « Vous êtes très professionnelle ma chère. Même dans la tenue … Je te rassure, je ne compte pas jouer ce soir, après si toi tu en as envie, je ne te décevrai pas … Mais je pense que nous avons une affaire assez importante à régler. Tu ne crois pas ? »
      « Cesse, Calvin. Cesse de te comporter avec moi comme si j’étais ta chose. Tu sais très bien que tout ce que je fais, je le fais seulement à cause de notre pacte. »


    Souffle chaud dans son cou qui réveilla les brasiers ardents au niveau de ses reins. Sensation qu’elle peina à dissimuler qu’en se mordant fortement la joue, sentant alors sa propre essence jaillir entre ses lèvres. Elle eut un petit rire avant de s’écarter du Vampire et d’aller s’assoir sur le lit, croisant ses jambes serties de hauts talons l’une sur l’autre très fémininement, révélant tout de son attitude de femme fatale qu’elle employait habituellement pour arriver à ses fins. Elle laissa un temps avant de reprendre la parole, toujours accompagnée de cette ironie qui ne l’a quittait jamais.

      « Pacte, si tu veux mon avis, sur lequel tu t’es bien joué de moi. Quand me rendras-tu ma liberté ? Quand ne serais-je plus l’esclave de tes lubies malsaines cher Maître ? Ou veux-tu peut-être que je te trouve une autre catin attitrée ? Je suis sûre qu’elle serait plus conciliante que moi, et sur bien des points. Mais puisque nous ne sommes pas ici pour parler de ça, comme tu as pu le voir je t’ai apporté le dossier. Les médecins légistes ne sont pas plus compétant que la police, quoique j’ai fait le nécessaire pour que Madalynn Stanford ne soit pas examinée par des humains, mais par des Vampires. Ce qui nous amène à la question existentielle : les Vampires sont-il réellement immortels ? Et, comment tue-t-on un Vampire ? »


    Vulgaire, elle le devenait. Il ne méritait pas qu’elle élève son niveau de langage, mais elle se retenait toutefois d’être plus triviale, grossière. Question hargneuse qui lui donnait des envies de réalisation au sens propre. Qu’il lui donne la réponse pour qu’à son tour elle puisse la mettre en application. Hélas, fantasmes sanglants ne restant qu’à l’état chimérique dans son esprit tortueux. Jamais elle ne pourrait détruire Calvin, bien au-delà de ses espérances. Parce qu’au fond, malgré toute la haine qu’elle pouvait avoir à son égard, il l’avait sauvé, cette nuit de l’an 1510, et que malgré son comportement qui l’horripilait, Calvin comptait pour elle.

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MessageSujet: Re: Take it all away {Satis & Calvin} Take it all away {Satis & Calvin} Icon_minitimeDim 28 Nov - 20:53


    « Dans ce cas change de victime, je crains que tu n’apprécies pas ma compagnie lorsque je deviendrais vexante, cher Maître. »
    « Je te préfère dans le rôle de la “victime”, tu es si crédible que tu fais de l'ombre à toutes les autres ! Et puis saches qu'il m'en faut beaucoup, surtout venant de toi, pour me vexer bel amour … »

    Une manière peu délicate de lui rappeler combien elle est jolie ? Hum … Tu t'y prends très mal Calvin ! De toute manière tu n'as jamais su t'y prendre avec Satis, en tout cas, plus depuis qu'elle a décidé qu'elle avait droit à un peu plus de respect de ta part et surtout de liberté. La liberté … Si elle savait combien il aimerait être libre ! Ne plus avoir à rentrer le soir pour voir Lilly, ne plus avoir besoin de penser à toute cette histoire de menteurs, ne plus avoir à rendre des comptes à tout le monde et surtout à Devon. Ce qu'il aimerait pouvoir partir, sans rien prendre, comme au début. Partir loin, à l'aventure comme diraient les humains, sauf que lui connait chaque pays qui recouvre cette planète. Quitter Linston, Manhattan, New York, les États-Unis, l'Amérique, repartir pour l'Europe, l'Union Européenne, la France, Versailles, le château. Il était si bien là bas. Remonter le temps, de presque 300 ans, au premier septembre de l'année 1715. Si seulement il avait pu empêcher ça … Mais il sait très bien que même si il l'avait empêcher, le roi aurait été tué. C'était inévitable, comme la terre tourne autour du soleil, comme l'astre de feu se relèvera demain matin et se recouchera demain soir. Il n'aurait pas pu changer les choses et ça le tue un peu plus chaque jour. Les Vampires sont peut-être supérieurs aux Humains en force mais ils sont aussi impuissants qu'eux face au destin. De pauvres marionnettes que Dieu, s'il existe, se donne beaucoup de plaisir à manipuler. God …

    Mouais, revenons à la réalité, pour l'instant, le puissant Vampire est dans le présent, dans une chambre d'hôtel, avec la si convoitée Perle Noire.


    « Cesse, Calvin. Cesse de te comporter avec moi comme si j’étais ta chose. Tu sais très bien que tout ce que je fais, je le fais seulement à cause de notre pacte. »
    « Ma Chose ? Tu te dévalorises Satis … Je ne te considère pas comme telle. Si tu l'étais, penses-tu réellement que je t'aurais faite venir ici ? Pour une chose, comme tu dis, l'égout de Devon aurait suffi. »

    Calvin fixe le reflet de la Vampire sur la grande vitre. Elle semble sans expression, comme si son âme l'avait quitté et que désormais, plus rien n'animait son corps. Pourtant elle respire, et il entend son coeur battre à un rythme régulier, du moins, il l'entendait puisqu'à un moment il s'est affolé. Satis reprit, néanmoins, rapidement le contrôle de son rythme cardiaque. La satisfaction envahie le Vampire, satisfaction d'un travail parfait achevé avec l'Anglaise qui, au début, ne savait pas maitriser sa soif et ses émotions. Le premier Fondateur aura été son précepteur.
    Un petit rire monte de la gorge de la Gardienne qui s'éloigne de Calvin par la gauche. Celui-ci laisse retomber lentement son bras, auparavant dans son dos, puis retire sa main droite appuyée contre le verre. Un dernier coup d'oeil à Central Park puis il suit Satis des yeux, tournant maintenant le dos à l'espace vert le plus célèbre de New York et peut-être bien des États-Unis. La Vampire se pose sur le lit en croisant les jambes, Calvin la fixe, regard perçant, se demandant à quoi elle joue. Il recule au ralenti et vient plaquer son dos contre la vitre pour s'y appuyer, son genoux droit croisé au dessus de son gauche, sa jambe droite en appuie sur la pointe de son pied, les bras croisés sur son estomac, la tête légèrement penchée sur la droite : il sourit, un sourire amusé.
    Puis elle reprend :


    « Pacte, si tu veux mon avis, sur lequel tu t’es bien joué de moi. Quand me rendras-tu ma liberté ? Quand ne serais-je plus l’esclave de tes lubies malsaines cher Maître ? Ou veux-tu peut-être que je te trouve une autre catin attitrée ? Je suis sûre qu’elle serait plus conciliante que moi, et sur bien des points. Mais puisque nous ne sommes pas ici pour parler de ça, comme tu as pu le voir je t’ai apporté le dossier. Les médecins légistes ne sont pas plus compétant que la police, quoique j’ai fait le nécessaire pour que Drake Lansburry ne sois pas examiné par des humains, mais par des Vampires. Ce qui nous amène à la question existentielle : les Vampires sont-il réellement immortels ? Et, comment tue-t-on un Vampire ? »
    « Tu ne te trouves pas assez libre ? Je te laisse voir William, je ne te fais jamais aucune remarque tout ça parce que je respecte ta relation avec ce cher Will'. Je trouve que, comme liberté, c'est déjà pas mal non ? Et tu sais que je ne veux personne d'autres que toi, tu es la seule de qui je ne me lasse pas et avec qui je ne m'ennuie pas, ce qui est bien dommage pour toi, je te l'accorde. »

    Ses yeux brilles et un rire bref plutôt sadique franchi ses lèvres. Il venait de parler avec beaucoup de sérieux mais on voyait bien que la situation l'amusait. Seulement il avait été sincère. Ça ne le gênait pas pour un sou que la jolie Vampire voit William, ce cher Garde, parce qu'il trouvait cela normal. Après tout, elle n'était pas son esclave, en tout cas, si il le laissait croire il ne le pensait pas. “Personne d'autre que Satis” parce qu'il n'y a qu'elle qui lui résiste, c'est la seule qui a le courage de lui dire non, qui a le courage de lui parler comme à un enfant de cinq ans qui croit encore au Père Noël, la seule qui le surprend encore après 500 longues années, c'est pour cela qu'il ne veut pas la laisser, la libérer comme elle dirait. Il ne l'aime pas, en tout cas pas comme il aime Lilly, c'est autre chose mais il ne saurait dire quoi.
    Il laisse quelques secondes avant de répondre aux questions de l'Anglaise, afin de réfléchir à sa réponse. Puis il reprend, cette fois avec beaucoup plus de sérieux, il fronce les yeux, signe de sa concentration, cette fois il n'est plus question de parler avec légèreté, bien au contraire.
    Les questions de Satis, il se les ait posé il y a peu : il a des théories et même une réponse pour l'une d'elle mais il ne la donnera pas à Satis parce qu'il sait très bien qu'elle pourrait se retourner contre lui et Calvin est sado, pas maso. Il n'a pas de vraie réponse, pour l'autre, parce qu'elle ne peut venir que du Prince lui même ou de ses petits chiens-chiens.


    « Tout d'abord, il faut que tu saches que tu as fait du très bon travail Satis, et nous t'en remercions. Ensuite, n'oublie jamais que nous sommes immortels tant que quelque chose de vient pas altérer notre vie. Certes, nous sommes bien plus résistants aux maladies et aux blessures que les Humains, le temps ne produit aucun effet sur nous, mais nous ne sommes pas intouchables. Il existe quelque chose capable de nous détruire mais je ne te dirai pas ce que c'est. Tu n'as pas besoin de le savoir, d'ailleurs, presque personne ne le sait. »

    Il décroise ses genoux et donne une petite impulsion contre la vitre pour s'en décoller. Calvin vient s'assoir aux côtés de la Vampire, il semble songeur : le dos courbé en avant, les mains croisées dans le vide et le regard perdu sur le sol.
    Il relève la tête et cherche le regard de la Gardienne qui ne semble pas vouloir croiser ses beaux yeux ambres. Elle se tient droite, toujours très élégante, même au saut du lit elle l'est, comment est-ce qu'elle fait ? En tout cas, ce qui est certain, c'est que si Dieu existe, sa marionnette favorite doit être, sans hésitation ni doute, Satis.

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MessageSujet: Re: Take it all away {Satis & Calvin} Take it all away {Satis & Calvin} Icon_minitimeDim 16 Jan - 20:44



      « Tu ne te trouves pas assez libre ? Je te laisse voir William, je ne te fais jamais aucune remarque tout ça parce que je respecte ta relation avec ce cher Will'. Je trouve que, comme liberté, c'est déjà pas mal non ? Et tu sais que je ne veux personne d'autres que toi, tu es la seule de qui je ne me lasse pas et avec qui je ne m'ennuie pas, ce qui est bien dommage pour toi, je te l'accorde. »


    Elle accusa le coup. Calvin était sans doute le Fondateur qui avait le plus de répartie et qui n’avait visiblement pas froid aux yeux. Et pourtant, malgré ça, elle se plaisait à le provoquer continuellement, à le repousser sans cesse… Et, il fallait croire qu’elle était la seule à ne pas succomber à son charme, pour qu’il ne se lasse toujours pas d’elle en plus de cinq cent ans de servitude ! Satis songeait réellement à lui dégoter une nouvelle ‘catin’, quitte à la créer elle-même pour qu’il juge enfin bon de l’a laissé s’en aller. Ou pas. Le pire aurait été que Calvin exige d’elle une fidélité sans failles. De toute façon, elle était bien trop sauvage pour obéir derechef au Vampire, et s’il n’approuvait pas sa relation –et encore, pouvait-elle seulement qualifier leur histoire de relation ?- avec William, elle n’en avait cure. Elle était Satis Baldwin, la Perle Noire. Maîtresse absolue de la grande Londres, il fut un temps. Elle n’était plus la petite Vampire qu’il avait sauvé et recueillis. Elle n’était plus celle à qui il avait appris à contrôler sa soif, celle qui tentait de le mordre à la moindre occasion quand son désir d’hémoglobine lui faisait perdre jusqu’à la raison. Toutes ses nuits d’amour passionnées qu’elle avait passé à ses côtés, se laissant berner par ses belles paroles. Et c’est avec un dégout profond que l’Anglaise se rappelait avoir aimé ça. Illusion qui s’était rapidement brisée sous les flèches de la dure réalité. Elle n’avait jamais été plus qu’un moyen de divertissement. Un futile instrument permettant de rendre Lilly plus jalouse que jamais. Et à présent, l’instrument cherchait à se détacher de l’emprise de son marionnettiste.

      « Ta notion de la liberté est si étroite que ça en devient presque affligeant. Je ne suis plus à tes yeux qu’une image exotique que tu préserves par orgueil. Simplement par orgueil, Calvin. Tu me laisses voir William dans l’unique but de me faire croire que j’ai un semblant d’indépendance à ton égard, mais toi et moi savons pertinemment que c’est faux. Lilly n’est-elle donc pas à même de te satisfaire entièrement, pour que tu viennes assouvir tes fantasmes de bas-étages avec moi ?»


    D’accord, là, elle y allait un peu fort. Et elle ne serait guère étonnée de voir le Fondateur lui faire regretter cet affront, mais puisqu’elle se plaisait à jouer avec le feu, autant qu’elle en assume les conséquences. Elle n’avait jamais porté Lilly dans son cœur, et cette dernière c’était chargée de lui montrer que c’était réciproque. Pas à cause de Calvin, non. Ou peut-être que si. Satis n’en savait rien et ne voulait pas savoir. Elle laissa son regard céruléen se perdre dans les détails de cette luxueuse suite que le Fondateur avait réservée. Pourquoi faisait-il toujours autant de faste ? Pour l’étonner, elle ? Etait-ce pour elle, ou pour flatter son égo surdimensionné de Vampire Fondateur ? Pourquoi leurs vies devaient-elles être une série de fêtes et de cotillons ? Pourquoi ne pas se contenter d’une vie plus modeste comme Devon le souhaitait ? Une chose qu’elle n’irait certainement pas confier à Calvin, de peur qu’il ne se mette dans une colère dévastatrice. Etrange comme ce nom pouvait l’irriter… Il vint la rejoindre sur le lit, alors que la jeune femme consentait enfin à retirer sa veste, pour se sentir plus à son aise.

      « Tout d'abord, il faut que tu saches que tu as fait du très bon travail Satis, et nous t'en remercions. Ensuite, n'oublie jamais que nous sommes immortels tant que quelque chose de vient pas altérer notre vie. Certes, nous sommes bien plus résistants aux maladies et aux blessures que les Humains, le temps ne produit aucun effet sur nous, mais nous ne sommes pas intouchables. Il existe quelque chose capable de nous détruire mais je ne te dirai pas ce que c'est. Tu n'as pas besoin de le savoir, d'ailleurs, presque personne ne le sait. »


    Elle eut un petit rire. Il l’a congratulait, comme on félicite un chien pour avoir ramené bien gentiment la baballe. Elle ne dit rien cependant, laissant un cours silence s’en suivre des paroles ailées du Fondateur. Pourquoi ne voulait-il pas que ce secret soit divulgué ? C’était bien le premier que Calvin lui cachait. Mais pourquoi ? Avait-il peur de créer la panique au sein de la communauté ? Ou avait-il simplement peur que tous ses petits joujoux se ruent sur cette échappatoire afin de pouvoir enfin reposer en paix ? La question méritait d’être approfondie, cependant Satis jugea bon de la ranger dans un coin de sa tête, préférant rester concentrer sur les gestes du Vampire, visiblement méfiante, les muscles tendus, prête à bondir s’il tentait quoique ce soit. Son insupportable sourire goguenard accroché à ses lèvres rouges vint éclairer son visage à la beauté irréelle.

      « Oh, fit-elle simplement. Moi qui croyais que nous partagions plus que ton misérable lit… »


    Le ton ironique de sa phrase n’avait certainement pas manqué au Fondateur, Satis le savait. Le poussait-elle à la confession ? Peut-être, après tout, elle savait s’attirer ses faveurs. Quoique la crainte qu'il l'a repousse à cause de la gravité de la situation l'étreignit quelques instants, avant de se volatiliser. Tout le monde avait besoin de se changer les idées. Ses assassines glissèrent lentement sur le torse du Fondateur s'accrochant au tissu gris, alors qu’elle s’était entièrement tournée vers sa personne. Elle n’aimait pas le rôle qu’elle se forçait à jouer lorsqu’elle voulait soutirer des informations. Misérable trainée, tiraillée par sa vive curiosité. Pourtant, ses lèvres allaient déjà effleurer le cou de son Maître sans aucune modération, y laissant la légère emprunte de son rouge à lèvres perçant. Après tous ces siècles, ils n’étaient plus à quelques détails près, et Satis se délectait déjà du spectacle d'une Lilly furieuse des infidélités de son compagnon, alors que Linston était en pleine crise.

      « Heureusement, j’ai d’autres moyens de persuasion… Tu ne penses pas ? »



    Spoiler:


Dernière édition par Satis J. Baldwin le Sam 22 Jan - 14:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Take it all away {Satis & Calvin} Take it all away {Satis & Calvin} Icon_minitimeLun 17 Jan - 23:34

    « Ta notion de la liberté et si étroite que ça en devient presque affligeant. Je ne suis plus à tes yeux qu’une image exotique que tu préserves par orgueil. Simplement par orgueil, Calvin. Tu me laisses voir William dans l’unique but de me faire croire que j’ai un semblant d’indépendance à ton égard, mais toi et moi savons pertinemment que c’est faux. Lilly n’est-elle donc pas à même de te satisfaire entièrement, pour que tu viennes assouvir tes fantasmes de bas-étages avec moi ? »
    « Hum … T'aimerais bien le savoir hein ?! Lilly ne me satisfait-elle pas entièrement, ne me permet-elle pas de satisfaire tous mes fantasmes ? Dans ce cas tu serais une sorte de … Deuxième plan ! Mais il y a quelque chose auquel tu n'as pas pensé : peut-être Lilly me suffit-elle parfaitement mais que moi j'en veux des choses que la nature n'a encore accordé à personne … Et dans ce cas tu serais … Une catin ! Tu sais, cette … Chose dont on se sert lorsqu'une seule femme n'est pas capable de changer d'apparence mais aussi de caractère. Avoues que tu préfères ta solution plutôt que la mienne. Je pense qu'il a plus de privilège à être le deuxième plan qui satisfait un homme qu'une simple catin qui sert de jouet à un enfant capricieux … »

    Non je vous assure qu'il n'est pas maso ! Il est juste susceptible quand il s'agit de Lilly, de plus il sait bien que Satis ne l'aime pas beaucoup, d'ailleurs la Fondatrice n'aime pas non plus la Gardienne, et que si quelque chose peut blesser Satis, au moins en faire prendre un coup à son orgueil, c'est bien de se faire prendre pour une prostituée. Et peut-être pire, d'entendre Calvin le dire. Mais ce ne sont que des suppositions … Peut-être que Lilly ne lui suffit pas, qu'elle est inapte à réaliser ses fantasmes les plus fous, avec une seule femme, je précise bien ! Mais ça ne doit pas être ça, ne vous inquiétez pas pour la vie privée des deux Fondateurs, ils n'ont plus besoin du mode d'emploi depuis un petit moment déjà …

    Trêve de plaisanterie, le Fondateur est assis sur le lit, aux côtés de Satis, qui d'ailleurs vient de retirer sa veste. Il n'y fait même pas attention, c'est uniquement parce que l'odeur de la Perle Noire devient plus intense qu'il s'en rend compte. Il lève brièvement les yeux puis les reposent sur ses mains posées à plat sur ses genoux. Voilà que le Vampire part dans des pensées sombres. Depuis qu'elle lui a posé cette question qui l'a torturé pendant des mois, il repense à cette manière, non pas une manière, une cérémonie serait plus juste, pour parvenir à tuer un Immortel. En réalité il ne sait pas vraiment si cela peut tuer définitivement les Êtres de sa “race” mais les ressemblances sont frappantes et il est persuadé que si l'un d'eux se penche assez sérieusement sur le sujet, qu'il y met du coeur et surtout du temps, et bien il trouvera la réponse et pourra même pratiquer une expérience sur l'un d'eux. Pensée qui torture le beau Calvin parce qu'il sait pertinemment que quelques Vampires en seraient capables. Et si un jour toute la communauté savait ? Quelles seraient leurs réactions ? La peur ? Le désespoir au point de se suicider ? Il reste certain que beaucoup d'entre eux l'étonneraient et régiraient avec beaucoup de philosophie ou de sagesse si vous préférez.
    La voix de l'Anglaise le tire de ses pensées macabres et il relève à nouveau les yeux vers sa “protégée”.


    « Oh ! Moi qui croyais que nous partagions plus que ton misérable lit … »


    Se serait-elle trompée ? Peut-être qu'ils ne partagent que son “misérable lit”, ou peut-être pas … Allez savoir ! Peut-être qu'il l'aime vraiment, pas de cet amour unique mais un amour un peu en dessous si on considère pouvoir classer les différentes formes d'amour suivant leur intensité. Ou alors il ment à tout le monde et la seule qu'il aime c'est Satis … Satis qui lui résiste, Satis qui lui échappe, elle qui revient, qui le blesse, se fait si bien pardonner, le heurte à nouveau puis pose ses mains sur lui et lui fait tout oublier, Satis qu'il a sauvé, qui l'a fait succomber à son charme, elle qui le détient en quelque sorte, cette Satis qui sait se faire désirer mais qui connait les limites de la lassitude, comme là par exemple, seulement l'envie du Fondateur ne serait-elle pas déjà passée ? N'en aurait-il pas eu marre de poiroter devant cette magnifique baie-vitrée avec vue sur Central Park où il se promenait avec Lilly quelques heures plus tôt ?
    Entendre la Vampire parler de leur relation, eux, d'un nous (?), oui elle a dit “nous”, a le don de lui arracher un sourire, malgré l'ironie de la phrase. Un sourire qui, pour une fois, n'a rien de sadique, méchant, mesquin ou moqueur mais qui, au contraire, paraitrait presque doux … Calvin il faut arrêter de réfléchir à comment tuer un Vampire … Tu deviendrais presque … Niais !
    Mais il ne faut pas croire que la belle anglaise est déjà pardonnée pour ce qu'elle a dit quelques secondes plus tôt … Au contraire …
    C'est pendant qu'il repense à son imprudence de tout à l'heure, ses yeux ambres plongés dans ceux de la Vampire qu'il la voit pivoter afin de lui faire face et amener ses mains sur son torse recouvert de ce pull gris qu'il aime tant. Le frottement des ongles sur la laine synthétique lui ferait presque mal aux oreilles, dans tous les cas c'est un son désagréable.


    « Heureusement, j’ai d’autres moyens de persuasion… Tu ne penses pas ? »


    Deuxième sourire mais cette fois ci un sourire plein de sous entendus … Pense-t-elle réellement qu'elle va parvenir à lui soutirer des informations de cette manière ? Oui elle doit le penser … Et elle y parviendrait presque seulement elle arrive après la bataille, les ardeurs de Monsieur sont retombées … Il va falloir les faire remonter … Mais tu es forte pour cela, n'est-ce pas Satis … ? Pour le bien de ses oreilles de Vampire et parce qu'il n'en a pas envie, qu'il ne veut pas être faible face à un chantage affectif si l'on peut dire, il attrape les mains de Satis, les ôte des son torse, puis il se laisse tomber sur le lit, tenant toujours les poignets de la Gardienne et donc l'entrainant avec lui. Il ne sait pas ce qu'il veut ? Mais si, il sait parfaitement … Ne vous inquiétez pas pour cela ! Satis arrive à moité sur lui, il serre toujours délicatement la peau odorante et ambrée de la Perle Noire entre ses paumes afin qu'elle ne se relève pas puis d'une voix très calme, regardant le plafond, il déclare :

    « Tu m'déçois Satis … Je pensais que tu pouvais faire mieux pour me convaincre de te confesser quelques secrets bien gardés par les Quatre … Cherche un peu Bel Amour … Qu'est ce qui pourrait me faire oublier que je ne parle qu'à une Vampire utilisant des méthodes de catin ? »

    Troisième sourire, mais cette fois on peut lire la satisfaction sur ses lèvres et le sadisme dans ses yeux. Qu'est ce qu'il veut ? Et bien venant de Calvin on peut tout imaginer, même le pire, le plus répugnant, révoltant … Après tout, c'est un Fondateur et il sait profiter de son statut.
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MessageSujet: Re: Take it all away {Satis & Calvin} Take it all away {Satis & Calvin} Icon_minitimeSam 22 Jan - 15:26



      « Hum … T'aimerais bien le savoir hein ?! Lilly ne me satisfait-elle pas entièrement, ne me permet-elle pas de satisfaire tous mes fantasmes ? Dans ce cas tu serais une sorte de … Deuxième plan ! Mais il y a quelque chose auquel tu n'as pas pensé : peut-être Lilly me suffit-elle parfaitement mais que moi j'en veux des choses que la nature n'a encore accordé à personne … Et dans ce cas tu serais … Une catin ! Tu sais, cette … Chose dont on se sert lorsqu'une seule femme n'est pas capable de changer d'apparence mais aussi de caractère. Avoues que tu préfères ta solution plutôt que la mienne. Je pense qu'il a plus de privilège à être le deuxième plan qui satisfait un homme qu'une simple catin qui sert de jouet à un enfant capricieux … »


    Et la voilà à présent réduite au statut de misérable catin. Elle n’avait jamais eu cure de ce que pouvait penser les autres Gardes et Vampires d’elle, se bornant à relever là tête et à ne leur accorder qu’un regard hautain. Le pire, était sans doute de l’entendre de la bouche du Fondateur. Elle eut un vague sourire, visiblement perdue dans ses pensées, alors qu’à son visage se disputait l’incroyable beauté à la froideur d’une statue de marbre. Jamais elle ne s’était vantée de s’être attirée les charmes de Johnson. Au contraire, elle voyait cela comme une malédiction des pêchés qu’elle avait commis durant son existence mortelle. Mais jamais, Ô grand jamais, elle n’avait pensé qu’il pouvait la considérer ainsi. Poupée de porcelaine pour qui il s’était pris d’affection dans le seul but de la mettre dans son lit, puis de la jeter comme bon lui semblait. Au fond pourtant, Satis n’était pas étonnée. Calvin lui était toujours apparu comme une personne n’agissant que pour son propre intérêt, incapable d’émotion humaine, comme si tout ce qu’il cherchait à acquérir, n’était fait que pour imiter l’humanité qu’il avait perdue, et qu’il n’avait sans doute jamais connu. Toutes ces femmes, tous ces plaisirs, tout ce luxe… A quoi bon ? Toute la bonté de son âme, il ne l’a dédiait qu’à Lilly, sa sauvage et excentrique petite Fondatrice. Aucun de ces Gardes n’avait jamais eu droit à ce traitement de faveur. Aucune reconnaissance, ou peut-être celle qu’on confère aux animaux de compagnie.

    Mais alors que ses mains serpentaient sensuellement le long du pull gris de son Maître, et que ses lèvres rouges allaient effleurer la peau laiteuse de son cou, vile tentatrice cherchant à s’attirer les faveurs du seul qui pouvait lui donner la clef du repos éternel, Calvin attrapa les poignets de la demoiselle, les retirant délicatement son torse. Les prunelles céruléennes de la jeune femme cillèrent, peu habituée à être repoussée de la sorte, alors qu’elle observait chez son interlocuteur un sourire lentement éclairer son visage. Un sourire victorieux, sadique. Celui qui ne laissait rien entendre de bon, lorsqu’il s’agissait d’elle. Il recula lentement, se laissant tomber sur le lit de la grande suite qu’il avait réservé pour cette entrevue, l’entrainant dans sa chute. Satis, présentement collée à son Maître, tenta vainement de se relever, de s’écarter de celui qui causait constamment sa perte, gênée de cette proximité soudaine. C’est vrai, qu’elle avait mis le feu aux poudres, Catin Vampirique, tentant de faire plier le seul homme sur qui elle n’aurait jamais la mainmise.

      « Tu m'déçois Satis … Je pensais que tu pouvais faire mieux pour me convaincre de te confesser quelques secrets bien gardés par les Quatre … Cherche un peu Bel Amour … Qu'est ce qui pourrait me faire oublier que je ne parle qu'à une Vampire utilisant des méthodes de catin ? »


    Elle laissa s’échapper un petit rire cristallin alors qu’un sourire amusé et caustique étirait ses lèvres rouges. Alors comme ça, elle le décevait ? Ah, mais il n’était pas le seul à être déçu. Elle était la Perle Noire, elle n’obéissait qu’à elle-même. Croyait-il réellement qu’elle allait se plier à ses fantasmes de bas-étages, simplement pour lui tirer des informations ? De l’acheter, par cet odieux chantage affectif ? C’était bien mal la connaître. La patience était l’une de ses armes les plus redoutables, et si le Fondateur ne le lui révélait pas, elle l’apprendrait de quelqu’un d’autre. Satis étant douée pour faire parler les gens et satisfaire sa curiosité légendaire. Elle soupira allégrement, puis parla d'une voix légère et calme, bien étonnant lorsqu'on l'a connaissait.

      « Tu es ignoble Calvin. Tu sais bien que ce que je propose, je ne le propose qu’une fois. Alors, si tu me dis que tu n’es pas intéressé, dans ce cas, il est inutile que je perdre mon temps à essayer de te soutirer des informations, n’est ce pas ? Et il me semble que mes méthodes de catin, ont toujours eu l’effet escompté sur toi, je me trompe ? Alors, pourquoi les dénigres-tu de la sorte ? Elles t’ont sauvé la vie à mainte reprise, n’oublie pas que c’est moi qui assure la sécurité de ton règne… Que se passe-t-il mon cher petit Dictateur ? Tu n’es pas d’humeur ? Ou as-tu seulement vu que ta jolie petite Fondatrice préfère ses gardes masculins à ta si divine compagnie ? Pauvre bébé… »


    L’insolence et l’ironie étaient certainement les pires défauts de l’Anglaise, et pourtant, elle n’avait pas peur d’en avoir recours devant le Fondateur. Elle n’avait pas peur qu’il l’a punisse pour cela, d’ailleurs, elle ne craignait plus ses coups depuis fort longtemps, sans doute habituée à la violence dont faisait preuve William à son égard lorsqu’il se mettait en colère. La fondatrice était certainement l’un des points sur lequel Calvin était le plus irritable, et Satis n’avait pas franchement envie de lui faire passer une agréable soirée, trop rancunière pour lui pardonner l’insulte qu’il lui avait faite en la traitant de trainée. Croyait-il qu’elle allait si gentiment se glisser dans son lit ? Elle tenta une nouvelle fois de se détacher de lui, sans grand succès, et laissa tout de même sa colère et on empressement transparaître.

      « Ce que tu veux de moi, tu ne l’auras jamais que par la force, pauvre fou, si je ne suis pas d’accord pour te le donner. Maintenant lâche moi, tu me fais mal, et j’ai du travail qui m’attend. »



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MessageSujet: Re: Take it all away {Satis & Calvin} Take it all away {Satis & Calvin} Icon_minitimeJeu 3 Mar - 22:32

    Calvin, sans coeur ? Incapable du moindre sentiment humain ? Jamais il ne l'a nié. Jamais il n'a dit à personne qu'il éprouvait des sentiments, des remords, une volonté de se faire pardonner, jamais. Sauf avec elle, évidement. Sa faiblesse … D'ailleurs il ferait mieux d'y faire attention parce que tout son entourage sait comment l'atteindre : Satis mais surtout Devon. Ils savent tout deux comment le mettre hors de lui, comment lui arracher le coeur et le piétiner pour ensuite le mettre au feu. Satis ne lui fait pas vraiment peur, son visage froid cache une grande sensibilité, il en est certain. Il le sait parce que l'Anglaise aime ce cher Willy. Mais Devon … Il est tellement habitué à faire le mal autour de lui qu'il serait capable de faire souffrir Lilly. C'est une des raisons qui pousse le Fondateur à ne pas aller trop loin avec son rival. Il ne souhaite en aucun cas, même pas dans ses rêves, ou plutôt cauchemars, les plus fous, la mort de la Fondatrice. Alors évidement, c'est Satis qui prend tous les coups … Il le sait, et parfois il en vient presque à se dire qu'il est méchant avec la Gardienne, puis ça passe et il redevient tel qu'il a toujours été : un être sans coeur, manipulateur, grand sadique qui aime lire la souffrance sur le visage d'autrui.
    Comment s'attirer les faveurs de Calvin ? Hum … Question difficile qui demeure sans réponse. Peut-être qu'il faut lui montrer qu'il peut réellement avoir confiance en l'individu désireux, ou alors il faut juste du temps et un entretient de son égaux particulièrement demandeur de flatterie … Après tout, il n'y a que ça qui marche avec lui : une flatterie par les mots, tel les courtisans le font avec le Roi. Au fond, il demande presque qu'on lui voue un culte comme ces monstres qui ont dirigé l'Allemagne, l'Italie et la Russie pendant la Seconde … Peut-être … Pourtant il les déteste, il s'est toujours dit que Hitler, Mussolini et Staline étaient trois grands malades qu'il fallait interner d'urgence. Alors peut-on vraiment dire que Calvin est un dictateur ? Dans tous les cas, il ne veut surtout pas renvoyer cette image de lui, il ne veut pas renvoyer l'image d'un archétype qu'il déteste par dessus tout.

    Non, il veut juste se sentir humain parce qu'il s'ennui. L'ennui tue un Vampire. L'ennui pousse l'Homme au meurtre. Dans les deux cas, l'ennui est accompagné de la mort. C'est vrai, s'il avait laissé faire Satis, ils auraient encore passé du “bon temps”, puis échange oblige, il lui aurait expliqué comment tuer un immortel et chacun serait reparti de son côté. Routine. La routine c'est l'ennui. Alors que là, en la traitant de catin, en la repoussant, il fait durer le moment avec la jolie Anglaise. De plus elle se met en colère, et quand il y a colère, il y a surprise. La surprise s'oppose à l'ennui. Il en vient à se dire que quelque part, il rend service à Satis : il l'empêche de s'ennuyer ! Et il le voit lorsqu'une brève expression de surprise passe sur son visage de poupée en porcelaine. Le sourire du Fondateur s'étire un peu plus. Un sourire satisfait.
    Lorsque le rire de la Gardienne emplit la pièce il la fixa, fasciné, regardant ces lèvres rouges qui s'étiraient pour former un sourire, quoiqu'acerbe.


    « Tu es ignoble Calvin. Tu sais bien que ce que je propose, je ne le propose qu’une fois. Alors, si tu me dis que tu n’es pas intéressé, dans ce cas, il est inutile que je perdre mon temps à essayer de te soutirer des informations, n’est ce pas ? Et il me semble que mes méthodes de catin, ont toujours eu l’effet escompté sur toi, je me trompe ? Alors, pourquoi les dénigres-tu de la sorte ? Elles t’ont sauvé la vie à mainte reprise, n’oublie pas que c’est moi qui assure la sécurité de ton règne… Que se passe-t-il mon cher petit Dictateur ? Tu n’es pas d’humeur ? Ou as-tu seulement vu que ta jolie petite Fondatrice préfère ses gardes masculins à ta si divine compagnie ? Pauvre bébé… »

    Oh oui, il sait parfaitement que ce qu'il vient de refuser il ne parviendra pas à l'obtenir une nouvelle fois de si tôt. Mais après tout, ils ont toute la nuit non ? En tout cas, le Fondateur a la nuit nouvelle à sa disposition … Et il est vrai qu'elle n'a pas besoin de perdre son temps à essayer de lui soutirer des informations parce qu'il ne lui dira rien, afin, pas explicitement.
    Il y avait quelque chose en Calvin qui en voulait plus, quelque chose qui voulait avoir mal, qui voulait être frappé par des mots bordés de pics. Maso le Calvin ? Non, en réalité il est juste joueur et il n'aime pas la facilité. C'est ça qu'il aimait chez Satis : elle avait toujours les mots pour faire lever les poils, attraper des sueurs froides. Elle a l'art du répondant et c'est ce qui rend une conversation, ou plutôt une discorde avec elle, amusante. C'est ce qui fait que l'Anglaise n'ennuie personne, ce qui fait qu'elle est intéressante aux yeux du Fondateur. Mais il ne lui dira jamais. Plutôt mourir que de lui faire une vrai compliment. C'est pourtant si simple de lui dire quelque chose du genre : “Bel Amour, tu es si intéressante quand tu t'énerves, autant physiquement qu'intellectuellement !”. Elle saurait que venant de lui ce serait un compliment, elle le saurait et elle le prendrait bien. Parce que Calvin ne trouve pas grand monde d'intéressant. Il considère la plupart des êtres qui l'entourent, Humains et Vampire, comme des personnes inutiles, sans grand intérêt et s'ils n'étaient pas en vie alors le monde ne s'en porterait pas plus mal.


    « Qui te dit que je veux ce que tu me proposes immédiatement ? Peut-être que pour une fois, j'aimerais que l'ont prenne notre temps. Ce ne serait pas plus agréable ? Tu me vois comme une bête assoiffée de ton corps, mais tu sais bien que j'aime aussi parler, ou plutôt écouter les gens comme toi parler, tout simplement … »

    Calvin ! Serait-ce une manière de dire implicitement à la demoiselle que ce qu'elle raconte te fascine et que, de part ce fait, elle est intéressante ?
    Son regard s'illumine, il passe d'un visage presque tendre à une expression à moitiée triste. Arborant sa moue boudeuse. Hum … Satis tu recommences à ramper sur un terrain miné.
    Il ne lui laisse pas le temps de répondre, alors qu'elle commençait à ouvrir la bouche pour riposter quelque chose, il lâche un des bras de la belle Gardienne et va poser délicatement, mais à une vitesse dont seul les Vampires ont le secret, son index droit sur ces lèvres rouges comme le sang.


    « C'est si attentionné de ta part Satis, t'inquiéter ainsi pour ma relation avec Lilly … Vraiment, il ne faut pas. Après tout, c'est le Roi qui jette ses sujets et pas l'inverse, n'est-ce pas ? Le sujet doit obéissance à sa majesté, mais toi … Tu aimes désobéir à l'autorité royale, comme à toute autorité d'ailleurs. Mais n'aie crainte le Roi aime les sujets rebelles, il les vénère … »

    Les lèvres du Vampire s'étirent en un sourire, il referme sa main droite et vient retenir le poignet gauche de Satis avec cette dernière.
    Ils restèrent ainsi deux secondes, Calvin plongeant ses yeux dans les prunelles profondes de l'Anglaise avec cet air malicieux qu'il affectionne tant. Elle commence à remuer, tentant de se dégager en vain. Qu'est ce que tu crois Satis ? Que tu peux te permettre d'attaquer le Roi puis prendre tes jambes à ton cou ? Hum … J'espère que tu as la nuit devant toi, parce que Calvin est joueur ce soir. De plus, essayer de se dégager d'un Vampire aussi vieux que l'un des Fondateurs, c'est comme, pour un Humain, essayer de se dégager d'un bloc de granit. Impossible. La Perle Noire n'a même pas la moitié de l'existence du grand méchant loup !


    « Ce que tu veux de moi, tu ne l’auras jamais que par la force, pauvre fou, si je ne suis pas d’accord pour te le donner. Maintenant lâche moi, tu me fais mal, et j’ai du travail qui m’attend. »


    Calvin, fou ? Tu n'as même pas idée à quel point …
    Avec une habilité incroyable aux yeux d'un Humain, le Vampire parvient à retourner Satis de manière à la clouer sur le lit à et s'assoir sur elle, assis sur ses pieds, ses genoux juste en face du bassin de sa jolie maitresse. Sans lâcher ses poignet, il va de soit. Puis il se baisse lentement au dessus du corps de la Vampire, amenant les mains de la jeune femme à côté de ses oreilles cachés par ses cheveux noirs éparpillés autour de son visage digne d'une poupée.
    Il continua de se baisser lentement, sa respiration chaude aussi lente que possible, il ne respirait presque pas d'ailleurs, comme pour lui montrer qu'elle allait trouver le temps terriblement long à partir de maintenant. Il stoppa sa descente quand leur nez se retrouvèrent à cinq millimètres l'un de l'autre. Il afficha un large sourire digne d'un fou échappé de l'asile puis il tourna la tête vers la gauche et recommença à descendre vers l'oreille de la perfection incarnée. Collant sa bouche contre ces cheveux de la couleur du plumage des corbeaux.


    « Que crois-tu que je veux, Satis ? Tu veux partir ? Tu veux me quitter, me laisser là, dans cette si belle chambre, avec ce si grand lit, alors que je t'accorde ma nuit ? Satis, tu as tellement plus d'éducation ! Cesse ton discours d'adolescente rebelle deux minutes et écoute le silence de la nuit … Je peux faire ce que je veux de toi : personne ne t'entendra. Ah ! Et parle encore une fois de Lilly comme tu l'as fait jusqu'à maintenant et je peux te promettre que tu le regretteras. Tu veux savoir comment tuer les Vampires ? Et bien saches que dans la position d'infériorité où tu es, il me sera très facile de te faire une démonstration Dear Darling. Don't move beautiful angel … »

    Il dit, calmement. Puis il se relève de quelques centimètres pour se retrouver à nouveau nez à nez avec Satis, plongeant ses yeux dans ceux, plus clairs, de l'Anglaise. Il dépose un baiser sur la joue rosée de la Vampire, sans pour autant cesser de la regarder dans les yeux, puis il sourit. Il pose son nez à la peau froide sur cette joue froide et ferme les yeux. Le silence de la nuit …
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Take it all away {Satis & Calvin}

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