Nombre de messages : 319 Age du perso : Inconnu Amour : Inconnu Phrase Perso : Inconnu Date d'inscription : 08/08/2008 | Sujet: ♦ First Chapter ; The wind of changes blows on Linston Dim 17 Oct - 13:55 | |
| The wind of worries blows on Linston, distrust you of Gods, distrust you of ideas, be careful of spirits and Devil. Sur Vamp' Universty
Manhattan, 2010. Depuis quelques mois, la ville est secouée par d’épouvantables meurtres. Dépouilles saignées à blancs. Cadavres à la gorge déchiquetée. La police locale ne sait plus quoi penser, ni vers quel secteur d’enquête se tourner. Cependant, si pour les simples mortels ces différents meurtres paraissent presque d’une banalité affolante dans une ville ou le taux de criminalité est élevé, dans la petite communauté vampirique de la très huppée Université Linston, dirigés par les quatre Fondateurs, l’on se pose des questions. Le tueur serait-il l’un d’eux ? Il semblerait en effet que ces fameux crimes aient commencé lors de la soirée étudiante qui s’était déroulée dans le plus grand secret dans les locaux souterrains de l’Université, mêlant pour la première fois, Night et Day, les deux cercles très fermés, regroupant pour le premier, des Vampires venus des quatre coins du monde pour trouver sécurité et paix auprès des quatre Fondateurs, quant au deuxième, des héritiers et héritières de fortunes colossales. Tout ceci avant que la direction ne débarque et ne découvre dans les poubelles, le lendemain matin, les deux corps mutilés de Madalynn Stanford et Drake Lansburry, chacun appartenant aux deux confréries de l’Université. Sous ordres de la Directrice Jackman, les Fondateurs chargèrent leurs gardiens de mener leur enquête, et de redoubler de vigilance face à cette nouvelle menace. Cependant, malgré toutes ces nouvelles dispositions, les Vampires doutent. Qui se cachent derrière tous ces meurtres ? Les Fondateurs sont ils à la hauteur ? Pourront-ils protéger la communauté vampirique de cette nouvelle menace …? « Imaginez qu’un Vampire hérétique cherche à me défier pour s’approprier notre havre de paix, cette Université et par la même occasion notre ville. Au lieu de me provoquer ouvertement, il préférerait commettre d’atroces crimes sous notre nez et prouvez ainsi que nous, les Fondateurs, nous sommes incapables de contrôler Manhattan. De plus, par ces meurtres sanglants, il attire l’attention des humains sur nous, ce que nous redoutons le plus. Car, même si ce monde moderne est bien loin du surnaturel et de la magie, il n’en faut jamais beaucoup pour réveiller les anciennes traditions païennes et que de nouveaux ‘pieux’ soient taillés.» L’annonce semblait avoir fait mouche. Les quatre autres occupants de la pièce restèrent silencieux, chacun réfléchissant, et méditant sur le sujet. Voilà déjà que deux meurtres avaient été commis au sein même de l’Université, sans qu’aucun des gardes n’aient vu ou même aperçut l’assassin. Il échappait constamment à la vigilance des Vampires et de la police. « Quoi ? Une sorte de Prince ? Ne s’agirait-il pas tout simplement d’un humain fou, déséquilibré ? » Finit par répondre la Directrice, Theodora Jackman, assise à son bureau, à côté des autres Fondateurs. « Un aliéné serait incapable d’une telle chose. Tué un immortel, enfin ! Je croyais que ces rites gitans là étaient si complexes qu’il était finalement impossible d’en venir à bout ! » « Peu importe, il est important de découvrir l’identité du tueur, répliqua Devon à la suite de Calvin. Les gardiens devront assurés plus de rondes dans les couloirs. Quitte à aller vérifier dans les dortoirs des Days. » Il s’attira le regard courroucé, et plein de sous entendus de la directrice, avant que Lilly, qui était restée silencieuse depuis le début de la conversation, ne se tourne vers le ‘Chef de clan’, et ne déclare d’une voix faussement emprunte de compassion, et cela ne trompait personne. « Tu ne peux pas leur demander d’effectuer plus de rondes, Devon, ils sont déjà à bout de nerfs. Avec les restrictions de sang que nous imposent les poches, ils ne tiendront pas longtemps. S’il s’agit d’un nouveau Prince, comme semble le penser Theodora, il doit avoir des acolytes, des personnes pour l’aider dans sa tâche, sinon, comment expliqueriez vous le fait qu’il échappe toujours à nos gardiens ? Commençons déjà par éliminer les traitres. Oui voilà, c'est comme une bonne vieille partie de chasse. Trouvons l'un des petits toutous, et nous remontrons jusqu'à la niche. » Cette dernière phrase semblait remplie d'une immense lassitude. Pourtant, elle était sans appel. Devon acquiesça simplement, alors que la Directrice se remettait à classer ses papiers. Lentement, ils sortirent un à un de la pièce. Dehors, l'orage gronda, et la pluie annonciatrice des mauvais jours s'abattit bruyamment sur Linston.
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