Le week end, on a l’habitude de sortir s’amuser avec ses amis, faire la fête, en bref, passer des bons moments. Mais quand on vient d’arriver dans une ville qu’on ne connaît pas, dans une nouvelle université inconnue et qu’on est renfermé sur soit même, il est presque impossible de pouvoir s’amuser. C’est en tout cas, ce que pense Jessy, elle vient d’arriver ici, elle n’aime pas spécialement cette école, mais elle est venue pour vivre avec sa tante, une des profs de l’école. Elle n’a plus de parent, du moins, elle n’a plus de mère, elle ne considère plus son père comme vivant, elle le déteste, comme lui la déteste. Ce ne fut pas facile pour une petite fille, de se créer une personnalité quand son père tabassé sa mère, mais elle réussit à la fin à devenir quelqu’un d’a peu près stable.

Les lumières du jour commençaient à entrer dans la chambre de Jessy, sa colocataire dormait toujours. La jeune femme restait allongée à regarder le plafond, la forme des carreaux qui avancés au fur et à mesure que les minutes passées. Elle n’arrivait plus à dormir, un horrible cauchemar l’avait réveillé en sursaut, elle revoyait encore cette ombre qui la poursuivait dans son ancien village en Ecosse. Mais elle était en sécurité maintenant, elle n’avait plus besoin d’avoir peur, mais alors, pourquoi ne se sentait elle pas mieux ? Il lui manquait quelque chose mais quoi ? Elle avait tout ici, un lit confortable, même luxueux, une colocataire sympathique, une tante qui l’aimait de tout son cœur, de la nourriture… Il lui manquait qu’une chose… Sa mère, elle n’avait toujours pas fait son deuil, elle n’arriverait jamais à le faire. C’était de sa faute, si elle avait put être là, elle ne se serait pas suicidée et elle l’aurait sauvé. Mais, elle était au lycée ce jour là… Et elle n’avait eu cas attendre qu’on la prévienne de la mort de sa mère. Elle n’avait pas pleuré, son père lui avait fait promettre de ne pas pleurer quand elle était petite, elle ne savait plus pleurer. Pourtant, elle avait eu tellement mal. Une petite voie lui disait qu’elle serait à nouveau heureuse, mais pour l’instant, elle ne la croyait pas, elle ne pourrait plus sourire. Elle allait réussir sa vie pour faire plaisir à sa famille, puis elle travaillerait pour faire plaisir à la société, puis elle finirait à manger les pâquerettes par les racines. De toute façon, tout le monde finissait comme ça. La lumière atteignit enfin son réveil, elle put lire, sept heure trente et quelques. Elle pouvait se lever… Elle alla prendre sa douche. Qu’allait-elle faire aujourd’hui. Elle pouvait allée à la bibliothèque, réviser ses prochains examens, elle pouvait aussi se promener à central parc, elle n’avait pas encore eu le temps de le faire. Non, ce qu’elle voulait vraiment faire, c’était peintre, reprendre ses tableaux et pinceaux. Lorsqu’elle eu finit de se préparer, elle sortit de sa chambre, sa colocataire dormait toujours, ce qui était compréhensible, vu l’heure et le jour.

Peu de personnes se promenaient dans l’université, la plus part était partie se promener dans Manhattan et d’autres dormaient encore. Elle passa à la cafet’, pris un petit déjeuner et s’installa dans la cour. Elle aimait regarder les gens, les observer, les détailler… Regarder les Nights étaient le plus plaisant, ils étaient tellement beau, mais pour beaucoup d’eux prétentieux. Elle ne les aimait pas spécialement, elle ne les détestait pas non plus. Ils étaient sans importances et les privilèges qu’ils avaient ne lui importaient peu. Vers neuf heures, elle alla dans le bâtiment d’art de l’école, elle aimait l’ambiance qui y régnait, même si à ces heures là, personnes ne se baladaient ici. Elle trouva une salle qui lui convenait, deux grandes fenêtres éclairées joliment les affaires des artistes. Elle trouva une place sans aucunes peintures de commencés et elle s’installa. Elle ne savait pas si elle pouvait se servir dans les affaires de l’académie, mais personne ne s’en rendrait compte. Elle commença à peindre, elle ne savait pas vraiment ce qu’elle faisait, elle laissait son inspiration jouer. Elle était à la moitié de son travail lorsqu’elle entendit un bruit. Elle leva la tête.